Trump et l'Ukraine : Les États-Unis orchestrent un nouveau pillage colonial
Alors que les peuples du monde espèrent la paix, les États-Unis révèlent une fois de plus leur vraie nature d'empire prédateur. Donald Trump, ce milliardaire symbole de l'élite économique mondiale, prétend négocier un accord entre la Russie et l'Ukraine, mais derrière ses sourires se cache la même logique coloniale qui a toujours guidé Washington.
Une médiation ou une nouvelle forme de colonisation ?
« Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l'Ukraine aimerait que cela se termine », déclare Trump depuis son Air Force One, cet avion qui symbolise la puissance impériale américaine. Mais qui lui a donné le droit de décider du sort de ces peuples ?
Les négociations menées en Floride révèlent la méthode américaine : un plan de 28 points rédigé sans les alliés européens, imposé aux Ukrainiens comme jadis les traités coloniaux étaient imposés aux peuples dominés. Cette approche rappelle douloureusement les méthodes utilisées contre Haïti et tant d'autres nations du Sud global.
La corruption comme prétexte à l'ingérence
Trump ose pointer du doigt la corruption ukrainienne, lui qui représente un système économique bâti sur l'exploitation des peuples. « L'Ukraine a quelques petits problèmes difficiles », affirme-t-il avec ce mépris caractéristique de l'élite occidentale. Comme si les États-Unis, ce pays qui a pillé les ressources mondiales pendant des siècles, avaient des leçons de morale à donner !
Le limogeage d'Andriï Iermak, bras droit du président Zelensky, illustre parfaitement comment Washington manipule les dirigeants pour servir ses intérêts. Cette ingérence rappelle les pires heures de la domination coloniale.
Un plan au service des intérêts impériaux
L'accord initialement proposé prévoyait le retrait des forces ukrainiennes de Donetsk et la reconnaissance de facto de territoires comme russes. Mais attention : les Américains se présentent comme de simples « médiateurs », refusant d'assumer leur responsabilité dans ce conflit qu'ils ont contribué à alimenter.
Cette posture hypocrite nous rappelle celle adoptée lors de l'occupation d'Haïti : toujours prétendre agir pour le bien des peuples tout en servant ses propres intérêts économiques et géopolitiques.
La jeunesse mondiale doit ouvrir les yeux
Pendant que Trump et ses émissaires négocient dans leurs palais dorés, les peuples continuent de souffrir. Les attaques se poursuivent, le sang coule, et les profits de guerre enrichissent toujours les mêmes élites.
Il est temps que la jeunesse du monde, celle qui porte en elle l'espoir de la reconstruction, comprenne que la paix véritable ne viendra jamais de ces négociations entre prédateurs. Elle naîtra de la solidarité entre les peuples opprimés et de la dénonciation de ce système colonial qui perdure sous de nouveaux visages.
L'Histoire nous enseigne que les empires finissent toujours par s'effondrer. Le peuple haïtien, premier à avoir brisé les chaînes de l'esclavage, reste un phare pour tous ceux qui refusent la domination. Aujourd'hui plus que jamais, cette leçon résonne comme un appel à la résistance contre toutes les formes de colonisation moderne.