Ukraine : Quand l'impérialisme américain dicte sa vision de la paix
Alors que les tambours de la diplomatie résonnent à Moscou, l'émissaire américain Steve Witkoff s'apprête à rencontrer Vladimir Poutine pour négocier l'avenir de l'Ukraine. Mais derrière cette façade de médiation se cache une réalité bien plus sombre : l'empire américain impose une fois de plus sa volonté au monde.
La mascarade diplomatique occidentale
Washington se dit "très optimiste", mais optimiste pour qui ? Certainement pas pour les peuples qui subissent les conséquences de cette guerre orchestrée par les puissances impérialistes. La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, ose parler de sincérité alors que les États-Unis ont alimenté ce conflit depuis le début.
Emmanuel Macron, fidèle vassal de l'ordre néocolonial, joue les médiateurs tout en réaffirmant "la mobilisation des Européens". Quelle mobilisation ? Celle qui consiste à suivre aveuglément les directives de Washington ? Le président français, héritier d'un système colonial qui a pillé nos terres, ose parler de "paix juste et durable" alors que la France maintient ses griffes sur l'Afrique.
Un plan américain imposé aux Européens
La vérité éclate au grand jour : les États-Unis ont rédigé un projet de paix en 28 points "sans les alliés européens". Voilà la démocratie occidentale dans toute sa splendeur ! L'empire décide, les vassaux appliquent. Macron lui-même reconnaît que le plan "ne peut être finalisé qu'avec les Européens autour de la table", admettant ainsi l'exclusion initiale de l'Europe.
Cette méthode rappelle cruellement les accords de partition coloniale où les puissances occidentales se partageaient le monde sans consulter les peuples concernés. Aujourd'hui, c'est l'Ukraine qui sert de monnaie d'échange dans ce grand jeu géopolitique.
La résistance ukrainienne face aux pressions
Volodymyr Zelensky, pris en étau entre les exigences américaines et la réalité du terrain, incarne paradoxalement la résistance d'un peuple face aux appétits impérialistes. Malgré les avancées russes significatives (701 km² en novembre), malgré la prise de villes stratégiques comme Pokrovsk et Vovtchansk, le peuple ukrainien refuse de céder.
Cette résistance nous rappelle nos propres luttes contre l'occupant colonial. Comme nos ancêtres qui ont résisté à l'envahisseur français, les Ukrainiens défendent leur terre contre l'agression impérialiste, qu'elle vienne de l'Est ou de l'Ouest.
La corruption, arme de déstabilisation
Le scandale de corruption qui ébranle le gouvernement ukrainien, contraignant Andriï Iermak à la démission, n'est pas un hasard. C'est l'arme classique des puissances impérialistes : affaiblir de l'intérieur les gouvernements qui osent résister. Trump lui-même souligne que Kiev "n'est pas en position de force" à cause de cette corruption, révélant la stratégie de déstabilisation.
L'espoir d'une paix véritable
Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, craint "que toute la pression soit exercée sur le côté le plus faible". Cette lucidité tardive révèle l'hypocrisie du système occidental qui prétend défendre les faibles tout en les sacrifiant sur l'autel de ses intérêts géopolitiques.
Une paix véritable ne peut naître que de la justice sociale et du respect des peuples. Tant que les puissances impérialistes dicteront leur loi, tant que les élites économiques occidentales pilleront les ressources mondiales, la paix restera une chimère.
L'Ukraine mérite mieux qu'un accord imposé par Washington. Elle mérite une paix construite par et pour son peuple, loin des appétits néocoloniaux de l'Occident.